J' ai construit ma carrière artistique de manière autodidacte et ma passion pour la création de bijoux remonte a bien longtemps. Dans mon enfance je créais des bijoux avec tous les matériaux que je trouvais; verres, graines, plastiques, coquillage, métal.. Des études et des voyages plus tard, je devenais céramiste. A Paris dans les années 90 j'ai fais la connaissance d'un artiste issu d'une famille d'émailleurs, cette rencontre fut décisive, en entrant dans l'atelier familial j'ai su tout de suite que j'étais arrivée à destination. Un monde de couleurs et de possibilités infinies s'offrait à moi avec l'email. J'ai alors suivi des stages à travers le monde; Inde, Hongrie,.. développant différentes techniques avec des émaux trouvés en Allemagne, au Japon..même si je reste fidèle aux émaux français transparents qui offrent un rendu unique. Mes sources d'inspiration viennent de la nature en Périgord ou je reside, des voyages, des peintres du début du XIXème siècle, des dessins d'enfants dans lesquels j'aimerais parfois partir vivre.Je fais maintenant partager ma passion en offrant des stages de deux heures, ou plus, ou moins, dans mon atelier du Périgord. Visiter l'atelier
En Egypte et en Grèce, dés le VI éme siècle avant J.C., l'orfevrerie est réhaussée de pâte de verre. Les Celtes, au III éme siècle, cuisent l'émail sur un support en bronze, dans des cavités moulées en creux. Au Moyen-Age, l'émail fleurit en Occident, les ateliers monastiques pour la plupart, pratiquent le cloisonné sur or. Vers le X éme siècle et jusqu'à l'époque contemporaine, le cuivre se substitue à l'or et l'émaillerie se développe particulièrement grâce à l'Ecole de limoges. L'émail est un mélange de silice, de potasse, de soude, de minium qui s'apparente davantage au cristal qu'au verre. La fabrication de ces bijoux est entièrement artisanale. Le bijou est d'abord travaillé sur le cuivre puis plusieurs cuissons de l'ordre de 700° à 900° sont nécessaires afin d'obtenir cet éclat très particulier . L'intensité des couleurs est ensuite réhaussée par le travail de l'or qui reste la touche finale. En savoir plus